Italjet 16 septembre 2020

L’Italjet Dragster est de retour

Italjet S.P.A. vient de désigner KSR Group comme importateur exclusif de son « superbike urbain » pour la France, l’Allemagne, l’Autriche et la Grèce.

Le Dragster d’Italjet – ce nom fait instantanément monter les pulsations des fans de scooters sportifs ! Présenté pour la première fois en 1995, ce scooter sportif révolutionnaire à suspension avant sans fourche a bousculé le monde du scooter. Ce sont plus de 70 000 véhicules de ce modèle mythique qui ont été produits.

En 2018, Italjet a présenté son nouveau prototype pour la première fois au salon EICMA à Milan. Après un léger retard dû au Covid19, la production en série va à présent pouvoir commencer à l’automne 2020.

La dénomination « scooter sportif » ne révélant pas la véritable âme et les performances du nouveau dragster -qui sera disponible en 125 et 200 cm3-, Italjet lui préfère l’appellation « superbike urbain ». Même si le Dragster adopte pour la première fois les cylindrées classiques des scooters, il présente de fait de nombreuses caractéristiques que l’on retrouve plus fréquemment sur des superbikes.

L’ensemble du véhicule est conçu autour d’un cadre tubulaire impressionnant. Toute la puissance du moteur est transmise à la route via des pneus Pirelli Angel (120/70 R12 à l’avant, 140/60 R13 à l’arrière). Les étriers de frein Brembo ainsi que les disques de frein de 175 et 240 mm assurent un freinage sûr et précis. Le système d’injection de carburant provient d’un autre fabricant italien ayant une grande expérience du sport automobile, en l’occurrence Magneti Marelli.

Cela va de soi, le nouveau Dragster est à nouveau équipé de la suspension avant sans fourche, qui est une exclusivité sur ce segment de véhicules. Par rapport au Dragster d’origine, il a été perfectionné pour devenir un système de direction intelligent (Intelligent Steering System ou I.S.S.). La direction et la suspension sont totalement indépendantes l’une de l’autre. Il en résulte un comportement de freinage optimal et particulièrement neutre. Quant aux vibrations, elles sont à peine ressenties au guidon.

Avec ses 11 kW (15 CV), le moteur monocylindre à quatre temps à refroidissement liquide (4 soupapes et double arbre à cames en tête) de la version de 125 cm3 atteint exactement les performances maximales autorisées sur le segment A1. La version 200 cm3 atteint 14,6 kW (20 CV).

Le nouveau Dragster d’Italjet est produit dans une nouvelle usine à Castel Guelfo di Bologna en Émilie-Romagne et peut donc porter fièrement le label « Made in Italy ».

Italjet a sélectionné et missionné KSR Group (www.ksr-group.com), basé à Krems-Gedersdorf (Autriche), pour la distribution de la marque en France, en Allemagne, en Autriche et en Grèce. Avec plus de 80 000 véhicules par an, KSR est l’un des plus grands distributeurs de motos en Europe et le groupe est également actif en tant que fabricant de motos avec des marques qui lui sont propres. A ce jour, les produits KSR sont vendus dans plus de 60 pays dans le monde entier.

Dans son portefeuille de marques, KSR a toujours porté une attention particulière aux belles marques italiennes dotées d’une longue histoire. Ainsi, KSR importe Benelli en Allemagne, en Autriche et en Suisse depuis de nombreuses années. En 2017, KSR a fondé une entreprise commune avec Innocenti SA pour relancer, dès 2018, la production des scooters classiques Lambretta. La même année, KSR a fait l’acquisition de la marque Malaguti et a présenté à l’EICMA une vaste gamme de motos et de scooters sportifs.

Italjet : l’ADN d’une passion

Italjet est l’une des rares sociétés italiennes sur le marché de la moto qui appartiennent encore à la famille fondatrice. La famille Tartarini dirige l’entreprise depuis 1957 avec le même enthousiasme, le même courage et la même passion qui ont fait d’Italjet une marque pionnière dans l’industrie de la moto.

La société, basée près de Bologne, a été fondée par Leopoldo Tartarini, lui-même un célèbre pilote moto des années 50, vainqueur de la course Milan-Taranto en 1953 et triple détenteur du record du monde avec le Cyclecar à Monza en 1969.

Pour Tartarini, les motos dotées d’une approche futuriste ont toujours été le thème central de sa vie. Mais la passion et la créativité ont aussi depuis toujours distingué ITALJET. En plus de 60 ans, l’entreprise a produit plus de 150 modèles, dont beaucoup ont été à l’origine de tendances durables. La consécration finale en terme de style et d’innovation a eu lieu en 1980, lorsque le Musée d’Art Moderne de New York (MoMA)  a décidé d’exposer un ITALJET Pack 2 dans sa collection permanente, comme unique deux-roues motorisé. En 1998, le musée Guggenheim de New York a également exposé, dans le cadre de l’exposition  » The Art of the Motorcycle », le scooter à refroidissement liquide Formule 50 d’Italjet, qui a été nommée « scooter de l’année » à plusieurs reprises en Allemagne, en Espagne et en Italie.

Après avoir connu un vif succès en Italie et en Amérique du Nord, le Velocifero d’Italjet, le premier scooter à combiner parfaitement le style classique des années 1960 avec la technologie moderne, a été nommé « Meilleur produit de l’année » par le magazine américain Business Week en 2000.

Italjet représente l’excellence italienne, issue de son glorieux passé, au cours duquel ses modèles ont été commercialisés dans 48 pays dans le monde

Aujourd’hui, Massimo Tartarini, le fils de Leopoldo, se consacre à la conception de nouveaux modèles et au repositionnement d’ITALJET en tant que pionnier de l’industrie mondiale des deux-roues. Pour cette tâche, Massimo Tartarini a choisi une équipe dynamique et expérimentée, fière de faire partie du projet et donc d’appartenir à une entreprise dotée d’une histoire particulière.